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Jean Bugis est né le 26 novembre 1902 à Perpignan. Pour des raisons qui restent à ce jour très floues, il est arrêté par la Gestapo le 15 février 1944 avec son épouse et M. Clément Eychenne. Il est interné à la prison St Michel à Toulouse où il est torturé. Il est transféré, le 1er avril 1944, au camp de Compiègne, et le 27 avril au camp d’Auschwitz puis le 14 mai à Buckenwald et pour finir, vers le camp de travail de Dora.

En janvier 1945, il est envoyé en commando de travail à Ilfed jusqu’au 2 ou 3 avril, date à laquelle 200 hommes sont regroupés par les SS et amenés à pieds en direction de Nordhausen. Il aurait été vu dans un train le 6 avril 1945 en direction de Magdebourg. Depuis on a perdu sa trace.
Lors de son arrestation, le 15 février 1944, Valentine Carrié fût assassinée en sortant de son habitation par la section allemande commandée par un certain Karl Muller. Un PV a été établi par la gendarmerie le jour même par l’adjudant Jean Sablayrolles. Témoins entendus : Auguste Périlhous (61 ans, roulier-commissionnaire à Dourgne), Henriette Augé (33 ans, repasseuse demeurant à La Montagnarié), Marie-Thérèse Raynaud (64 ans SP), Jacques Maury (médecin à Dourgne).
Jean Bugis, tatouage au bras n°53225, nommé lieutenant des FFI sous le pseudo de « BERGES », a été déclaré mort pour la France début avril 1945.