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Général Jean BARRAU

Jean Barrau naquit à Alban le 20 février 1882, mais sa très jeune enfance s’écoula à Dourgne où les hasards du fonctionnariat avaient conduit les siens en 1887, (son père était gendarme à Dourgne). Il y avait au village un homme qui avait vu clair dans l’âme du jeune Barrau et le dirigea admirablement. C’était l’abbé Brieux, curé de la paroisse, dont les conseils ont pesé non seulement sur Jean mais aussi sur sa famille. Grâce à l’abbé Brieux, celle-ci ne recula devant aucun des sacrifices que lui imposait le jeune homme, tant la caution parut respectable et digne de confiance. Après mures réflexions, Jean Barrau se prononça pour l’armée. Il prépara l’école militaire de St-Cyr à Toulouse puis à Paris. Il entra à St-Cyr en 1903, (88e promotion,1903-05 promotion de la Tour d’Auvergne), il opta pour l’infanterie coloniale.
Le 25 juillet 1907, il s’embarque pour le Congo; il devait y séjourner sept ans jusqu’en 1914. Le 12 janvier 1914, il rejoignit le 1er Régiment d’Infanterie Coloniale à Cherbourg quand s’ouvrit le premier conflit mondial. Le 30 octobre 1914 une 1ère citation à l’ordre du corps d’armée, suivie d’une deuxième le 14 décembre 1914.
Le 16 novembre 1918, le Maréchal Franchet-d’Esperey (mort à St Amancet le 8 juillet 1942) le cite à l’ordre de l’Armée, après ses faits d’armes au sein de l’Armée d’Orient. Barrau entre en France en 1919, il est détaché au ministère de la guerre pendant cinq ans.
Le 22 novembre 1924, il part pour l’Indochine où il obtint deux témoignages de satisfactions le 11 avril 1927 et le 2 août 1927. Le 11 janvier 1928, il est commandant en second de l’Ecole Militaire de St-Cyr. Il retourne en Indochine en 1932 comme chef d’Etat-major du Général Commandant en Chef. En décembre 1934, le colonel Barrau retourne en France. Il est nommé général le 13 mars 1935. Du 15 novembre 1935 au 23 septembre 1938, il assume la direction des Troupes Coloniales au ministère de la guerre.
La guerre de 39/40 arrive, le général Barrau est en ligne quand le 1er avril 1940, il est promu général de Corps d’Armée et investi du commandement supérieur des troupes de l’Afrique Noire. Il meurt le 28 juillet 1970 à Toulouse.

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