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Alexis SAUSSOL

​Il naquit à Dourgne, le 6 février 1759, il a été un savant et un des membres les plus distingués du clergé de France. Son père Augustin Saussol et sa mère Rose Jaurès, lui inspirèrent dès son enfance les sentiments religieux dont ils étaient animés. A l’âge de 7 ans, ils le placent chez M. Laget, instituteur à Castres, et de là, il entre au séminaire de Toulouse sous la direction de M. Calvet, M. de Castellane, évêque de Lavaur. On l’engage à se présenter au séminaire de St-Sulpice à Paris. Alexis Saussol subit l’examen exigé et fut reçu le premier sur 60 concurrents. Cinq ans après, l’abbé Saussol est nommé Supérieur de la communauté de St Nicolas du Chardonnet. M. de Castellane ayant résolu de quitter la France pour fuir les événements révolutionnaires, Saussol l’accompagne dans son exil. Ils se rendent en Espagne au couvent de Mt-Serrat. Ils partent ensuite pour Bologne et Florence où mourut M. de Castellane en 1801.

L’abbé Saussol habite Florence jusqu’en 1814, il rentre alors dans sa patrie. Après la Restauration, Napoléon lui offre plusieurs fois un évêché, mais il refuse toujours. La reine Marie-Louise lui confie l’éducation du jeune roi d’Etrurie et, pleinement satisfaite de ses services, lui propose l’archevêché de Florence, Saussol refuse encore. Pendant son séjour en Italie, il fait l’éducation d’un prince Russe, il compose un ouvrage qui est imprimé sous ce titre: « Traité de la conduite à tenir après la persécution », ouvrage très remarquable dont Pie IX fait l’éloge en 1800.
De retour en France, l’abbé Saussol se rend à Lisieux où il passe deux ans. Il se rend ensuite à Paris où il est accueilli avec distinction par des hommes puissants avec lesquels il est en relations. Ces mêmes personnages font des démarches auprès du Gouvernement et Saussol devient évêque de Séez le 1er novembre 1819 (ou de 1817 à 1836).
Alexis Saussol a composé plusieurs ouvrages qui firent autorité dans la Théologie du Mans.
Il termina sa vie le 7 février 1836 à Sées.

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